Kitty, Daisy & Lewis Storie

 

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Emission sur RCF le 21/3/2021:

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Biographie :

 

Je sais que Kitty, Daisy & Lewis ne réalise pas de ou entièrement de la Country Music. Mais ce groupe britannique basé à Kentish Town au nord de Londre est pour moi une valeur sûre de nos musiques favorites. Certes ils les mixtes dans leurs productions mais avec un tel savoir-faire que cela mérite bien le détour.

Ils sont tous des multi-instrumentistes jouant de la guitare, du piano, de la basse, de la batterie, de l'harmonica, du banjo, de la guitare, de la lapsteel, du ukulélé, du xylophone, de l'accordéon, etc.

 

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Kitty, Daisy & Lewis ont connu très top le succès et se sont taillés une solide réputation d’artistes scéniques, mais aussi d’auto-producteur et même d’ingénieux ingénieurs du son.

Ils le doivent aussi à leurs parents qui sont de sacrés personnalités - nous y reviendrons. La famille Durham est d'origine anglo-indienne avec d’autres racines familiales autant en Norvège et qu’en Roumanie. La mixité est de mise et est le creuset, la caldeira qui donnera naissance à ce trio fabuleux.

C’est donc un groupe familial, mais avant tout basé sur les enfants :

  • Daisy, l'aînée, chante et pratique principalement la batterie, le piano, l'accordéon et le xylophone.

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  • Lewis au chant ainsi qu’à la guitare, du piano, du banjo, du lapsteel et de la batterie.

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   Et enfin

  • Kitty, la plus jeune, qui chante et joue principalement de la batterie, de la guitare, de l'harmonica, du ukulélé et du banjo.

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Comment expliquer qu’ils jouent d’autant d’instruments, c’est parfois simple à comprendre. Lors d’une interview le père Graeme Durham qui est un guitariste doublé d’un ingénieur du son de haut niveau dans l'un des principal studio d’enregistrement de Londres « The Exchange » dira : « vous mettez des instruments de tous types et de toutes formes partout dans votre maison puis vous convoquez vos enfants et vous leurs dite le plus sérieusement du monde « surtout vous n’y touchez pas » … vous pouvez alors être sûr que vous en ferez des musiciens… » bien sûr tout ceci il le dit avec un large sourire aux lèvres.

Leur mère n’est pas en reste, car Ingrid Weiss a joué de la batterie avec le groupe post-punk les Raincoats, un groupe de filles qui, entre 1977 et 1984 se tailla une belle réputation en terme de Rock et de Riot grrrl (mouvement musical, à la croisée du punk rock et du rock alternatif aux idées féministes). Elle ne fut pas à l’origine du groupe et le rejoignit quelques temps.

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En 2002, alors qu'ils assistaient à un concert de rockabilly organisé par Big Steve et les Arlenes avec leurs parents, Lewis a été invité à venir jouer avec son banjo tandis que Kitty sautait derrière la batterie. La fois suivante et toujours avec Big Steve, les Durhams au grand complet tape le bœuf les parents, mais aussi Lewis et Kitty rejoint cette fois par Daisy à l'accordéon.

Dès lors le virus est bel et bien attrapé les enfants décident alors qu'il est temps pour eux de former leur groupe.

Lewis a monté un studio de fortune dans leur maison en utilisant du matériel d'enregistrement analogique vintage et d'équipements fabriqués en interne avec son père. En 2005, Kitty, Daisy & Lewis sort leur premier single, "Honolulu Rock", ils n’ont alors que 12 ans pour Kitty, 14 pour Lewis et 16 pour Daisy. Puis un deuxième single, "Mean Son of a Gun", fait son entrée dans les bacs un an plus tard avec une sortie en 45 tours et même en édition limitée 78.

 

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Ils enregistrent déjà en une prise… ils se positionnent dans l’esprit des pionniers de la musique et ne trafiquent pas leur musique. Loin d’eux les auto-tune… cela serait un drame.

C’est le DJ et animateur de la BBC Robert John Groham qui les fait signer sur le label Sunday Best qui reste à ce jour leur label. Par contre, ils maîtrisent toute la chaine de production de leurs disques

En 2008, Kitty, Daisy & Lewis produisent leur premier album au titre éponyme avec le single «Going Up the Country». Puis rapidement le disque « Smoking in Heaven » qui sera précédé des singles : "I'm So Sorry" et "I'm Going Back ». Le tout en 2011.

 

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La même année, en 2011, ils commencent à construire leur studio d'enregistrement professionnel à Camden Town, connu sous le nom de Durham Sound Studios. C’est là qu’ils enregistrent "The Third" (2015) et "Superscope" (2017). Il est a noté qui produise toujours une édition limitée de leurs disques en 78T. Ils acceptent le monde moderne avec la musique digitale mais remontent aussi aux sources de ce monde musical plus loin encore que les 45 ou les 33T encore largement usité de nos jours.

 

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Ils produisent tous leurs enregistrements studio à l'exception de "The Third" qui est co-produit avec Mick Jones.

La route des concerts les amène outre leurs engagements « single » à faire aussi les premières parties de groupe comme Coldplay, Razorlight, Stereophonics, Jools Holland, Richard Hawley et bien d'autres.

Pour cela le groupe se compose outre des trois jeunes gens de leur mère Ingrid Weiss à la contrebasse, de Graeme dit « Daddy Grazz » à la guitare acoustique et du légendaire trompettiste jamaïquain Eddie 'Tan Tan "Thornton qui les rejoint sur scène sur plusieurs titres. Je ne vais pas m’étendre sur leurs concerts, car ils ont une telle réputation que ceux-ci sont nombreux et souvent « sold-out » comme l’on dit… soit complet pour les non-anglophones.

Leur album éponyme de 2008 a reçu une critique dithyrambique du Times, qui a déclaré et je résume vraiment très fortement : "l'ambiance est irrésistible.

 

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L’univers musical de Ketty Daisy & Lewis est très large car ils auront envahi la scène rock britannique avec leur énergie contagieuse et leur approche authentique du rockabilly, du country vintage et du rythm & blues, du Jazz et du Ska « so british ». Ce monde va prendre tout de même une nouvelle tournure, à la fois plus moderne et plus autonome. C’est ainsi que le groupe pour leur quatrième album, décide de prendre à 100% les rênes en mains. Etre seul aux commandes devient exaltant et ils produisent « Superscope » 2017 avec une couverture prise par le photographe légendaire Lensman Steve Gullick.

L'album est le premier du trio à n'avoir aucune influence ska, bien que toutes les autres influences soient toujours fermement en place sauf et peut-être aussi à mon humble avis avec moins, beaucoup moins de Country Musique.

 

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C’est l’album de la maturité, de l’émancipation aux valeurs, peut être, familiales… le père et la mère se font plus discret. Le look très vintage et rock’n’roll change aussi avec des combinaisons très « James bond girls » pour les deux sœurs et un complet col roulé avec chaine au coup par-dessus pour Lewis. La musique est plus moderne, plus groove aussi.

Ils ont envie de se réaliser, de s’épanouir et peut-être encore plus Daisy la cadette qui réalise aussi cette année un premier titre en solo « This Lovely london Summer Time » sous le pseudo de « Kitty Liv » mais avec toujours l’appuis de sa fratrie.

L’histoire est en marche et espérons les avoir longtemps à nous faire vibrer autant par leurs disques que sur scène très prochainement. Ils seront théoriquement sur scène le 21 mai 2021 à Bilbao au BBK. Vivement que les concerts et festivals redémarrent et de les voir en France.

 

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